L'Irritateur, Christian Ortuno

Très belle soirée ce samedi 21 avril à Montélimar, avec un public nombreux et conquis par un spectacle de qualité, très varié, mêlant chanteurs, jeunes et confirmés, imitateur, sosies, magiciens et mentalistes,
Citons parmi les artistes de la soirée : Serge Garcia, sosie et interprète de Francis Cabrel, qui a subjugué la foule avec 6 chansons
Christian Ortuno, irritateur, époustouflant de vérité pour ses imitations de Charlot, Popeck, Coluche, Groucho Marx, Roberto Benigni, Salvador Dali, etc...
Midi libre le 23 Avril 2012

Christian Ortuno nous a ravis par la facilité qu’il a de donner un spectacle loin de la tristesse de tout événement passé et actuel. Héritier des chansonniers, des trouble-fêtes disparus, le voici seul sur scène, devenu imitateur, chanteur, comédien, mime et... "irritateur", au travers de tous ses textes quelque peu acides. Christian Ortuno, révélation du Printemps de Bourges a été aussi une révélation pour le public.

Samedi soir, le 21 avril 2012, l’ espace Mistral de Montélimar a vécu au rythme de la nuit du rire et des sosies nouvelle version. Un esprit plus cabaret et plus humoristique que par le passé. Cette soirée a été marquée par un imitateur , Christian Ortuno. Par une subtile transformation physique permise par un vêtement, un accessoire ou une moustache, il a pris les traits et les voix de Colombo, Charlot, Luchini, Galabru, Bénini, Coluche et Popeck (où on a pu apprécier les textes dont il est l’auteur), et bien d’autres, pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Le public de près de 500 personnes a semblé apprécier cette nouvelle version, sans doute lassé des sosies qui ne ressemblaient pas tous à leur modèle. L’imitateur, "irritateur" Christian Ortuno, venu tout droit de Nîmes, a beaucoup séduit.
Le Dauphiné libéré.

C’est devant un foyer comble que ce vendredi à 21 heures au foyer, Denis Maurin et sa nouvelle association, Cap Even Sud Organisation, présentaient "Chant Humour".
Lors de cette soirée Cabaret, Isa, la chanteuse lédignanaise au vaste répertoire servi par une voix qui met admirablement en valeur ses morceaux choisis et Christian Ortuno, "l’Irritateur et Intergitan du spectacle", ont ravi le public.
L’alternance entre ces deux artistes et leur évidente complicité quand il s’agit d’entraîner la salle dans leur délire humoristique et musical ont donné du rythme et de la gaieté à cette incroyable soirée qui s’est terminée... le lendemain matin.
La générosité de ces deux intreprêtes et auteur, a permis de nager dans un bain de rires, sourires, nostalgie, poésie et romantisme, bienvenus par ces temps d’inquiétude sur l’avenir...
Christian a osé égratigner les puissants qui nous gouvernent ; le couple des candidats aux dernières présidentielles, Pimprenelle et Nicolas, a eu du succes dans la salle. Isa a rendu vivant le répertoire de nos anciens, et permis aux seniors de goûter des chansons plus actuelles avec un brin de provocation.
Face à ce succes, Cap Even Sud Organisation espère proposer d’autres spectacles de qualité.
Midi libre.

M. Ortuno se lance, à grands coups de cisailles, dans les tissus mordorés du show-biz et de l’actualité. Son éloquence facétieuse voire pertinente est coulée dans un béton fait d’une observation tatillonne et perspicace de tous ces genres qui font la une des quotidiens. Christian Ortuno voit tout, remarque la moindre faille pour vous livrer des caricatures drôles, tendres et réalistes. Il vous piquera au jeu savoureux de ses mimiques et de sa verve. Ne ratez pas les folles élucubrations de ce zozo dénommé Ortuno.

Avec un humour caustique sur des textes tout aussi acides, il transcrit puissance dix le coté le plus marquant de ce qui personnalise l’artiste imité. Génial, Christian Ortuno le fut. Il influe dans le vaste champ des imitateurs un souffle nouveau.

On a affaire à un gars pétillant, doté d’une énergie du feu de Dieu, comme d’un succulent talent, extrêmement généreux. Trois couvre-chef, une paire de lunettes et deux gadgets lui suffisent pour dresser une tonitruante galerie de portraits, où plusieurs dizaines de stars défilent en déridant l’atmosphère. C’est tout bonnement réjouissant.

Une galerie de portraits qui défile à cent à l’heure et la représentation s’achève déjà (après plus de deux heures...) sur l’évocation de trois moustachus Serrault, Dali et Groucho Marx, jubilatoire pour les "marxistes, tendance Groucho"... L’ensemble est irrésistible.

C’est à ce moment précis que l’inénarrable Christian Ortuno entre en scène... Rien ni personne n’échappe à son généreux courroux, et sur les airs savamment détournés par Claude Serra, il fustige, encence ou parodie avec tendresse Brassens, Métayer, Popeck, Lavilliers, les Deschiens, Sheller, Devos, Gainsbourg, Bruel, Coluche, Boujenah, Jean-Paul II, ou Jacques Tati (la liste est encore longue). Notre "irritateur" se défend d’être un imitateur conventionnel, et préfère de loin le Café-Théâtre au cabaret.